ÉQUIPEMENT

Pagaie

Traditionnellement, la pagaie de canoë est une pagaie à une pale avec laquelle on brasse l’eau d’un seul côté en alternant ou non la prise en main. Il existe bien une vingtaine de coups de pagaies différents selon que l’on veut avancer, reculer, tourner, virer sur un bord, etc. Ils se résument en fait à quelques-uns de base, qu’il faut connaître. Le changement de côté permet de laisser se reposer le bras et l’épaule, mais n’est pas indispensable pour garder le cap. Certains coups de pagaie permettent en effet de corriger la dérive. Je vous laisse le soin d’en étudier les techniques ailleurs.
Comme je l’ai mentionné sur la première page, j’ai opté pour une pagaie double de 2m60 de long qui permet de pagayer comme dans un kayak. C’est bien plus facile et moins fatiguant pour le dos.
Il n’y a pas à dire, les pagaies de canoë sont superbes ! Ils se composent d’une poignée, appelée olive, pour la prise en main, d’un manche et d’une pale. L'olive est soit dite football type, soit euro type.
Euro-grip Redtail
Cette dernière est légèrement recourbée et permet une meilleure tenue en main et une moindre fatigue du poignet. Les pales larges sont réservées aux sportifs musclés ; les moyennes aux promeneurs du dimanche. Les pales en queue de castor ou de loutre sont à mon avis des perles de beauté.
À l'origine les pagaies étaient faites en bois. Avec l'arrivée des nouveaux matériaux, elle est maintenant le plus souvent en plastique et aluminium pour les pagaies de loisir ou fibre de verre, de carbone ou de kevlar pour les pagaies de compétition. Pour limiter leur usure en particulier pour les sports d'eau vive, il existe des modèles avec un insert en métal (titane dans le cas des pagaies de compétition). La pagaie de pirogue, elle, est traditionnellement et culturellement appelée "rame" et ses utilisateurs des "rameurs". Il existe quasiment un modèle de pagaie par discipline sportive du canoë, mais cela ne nous intéresse guère, nous, ce qu’il nous faut, c’est une belle pagaie qu’on admire et avec laquelle on a du plaisir à pagayer. On l’achète chez un artisan qui vous fera une pagaie du bois et de la longueur de votre choix, artistement gravée ou décorée si l’envie vous en prend ou dans un magasin spécialisé en matériel de canoë-kayak qui propose des modèles de grandes marques réputées et reconnues (Grey Owl, Bending Branches, Redtail, Werner,  We-No-Nah, Kober, Quietico, Mitchell, Winnebago, Sanborn, Crooked Creek,  …).

Pagaies Redtail
À l’origine, une pagaie était taillée dans une seule pièce de bois de cèdre ou de tilleul. Ces essences étaient très appréciées pour leur légèreté. Le frêne, l’érable, le noyer et le cerisier étaient choisis pour leur solidité et leur durabilité. Le cerisier a en plus l’avantage de pourrir moins vite, de gauchir, de se voiler moins vite tout en étant relativement léger.
Image de gauche: hormis la traditionnelle pale carrée, voici de gauche à droite une pale typiquement redtail, queue de castor et queue de loutre en bois de noyer.
Sanborn Paddles
Actuellement, les pagaies en bois sont soit d’une seule pièce, soit assemblées avec plusieurs essences de bois. Les pales surtout sont souvent multi-essences pour en accroitre la solidité ou la flexibilité. Le nec plus ultra est une pagaie décorée ou/et gravée. Je laisse sciemment de côté la description des pagaies en plastique et aluminium, kevlar et carbone, qui ne sont pas belles. Pour moi, une pagaie de canoë doit nécessairement être en bois.

Le choix de la longueur est un sujet de discussion sans fin. En effet, la longueur de la pagaie dépend de la discipline ou de l’activité. Sera-t-on à genoux, assis sur le siège d’origine ou sur un siège surélevé ? Le canoë est-il haut ou bas ? N’ayant pas l’intention de faire de la descente de rivière sauvage à genoux, ni de la pêche, ni de la vitesse, mais bien de la balade pépère, nous partirons du postulat que nous resterons assis sur le siège d’origine et que la hauteur du canoë entre dans les mesures standard, c’est-à-dire environ 35cm. Ceci étant dit, il faudra encore faire un deuxième choix : pagaie droite ou courbée ?
La pagaie droite est parfaite pour les eaux vives, turbulentes, pour pagayer en force. La pagaie courbée demande moins de force et est malgré tout beaucoup plus efficace à condition de tenir une fréquence plus élevée. Elle ne convient toutefois pas lorsqu'il y a du vent et des vagues, comme en mer p.ex., ni dans les eaux peu profondes. À deux, tous deux doivent avoir le même type de pagaie, sous peine d’être désynchronisé. Un pagayeur avec une pagaie droite ne sait pas tenir la vitesse de celui utilisant une pagaie courbée.
Le choix de la longueur ne se fait pas debout, mais assis. La longueur d’une pagaie dépend exclusivement de la hauteur du tronc du pagayeur, pas de la longueur du bras et encore moins de la taille du corps ! Tout d’abord, choisissez votre pagaie et notez la longueur de la pale. Asseyez-vous bien droit sur une chaise sans rembourrage et mesurez la distance depuis l’assise jusqu’au bout du nez. Ajoutez à cette mesure la longueur de la pale et vous avez la longueur totale d’une pagaie courbée. Pour une pagaie droite, mesurez de l’assise jusqu’au front et ajoutez-y la mesure de la pale. Si vous êtes assis plus haut ou plus bas, prenez une pagaie d’une mesure plus grande ou plus petite. Les mesures sont habituellement données en pouces (1 pouce = 2,54cm). 


Les Américains et Canadiens, eux, proposent un autre moyen pour déterminer la longueur de la pagaie. Qu’elle soit droite ou courbée, disent-ils, la longueur totale dépend de la longueur du manche mesurée à partir de l'olive jusqu’à l’endroit où commence la pale.

En réalité, la longueur du manche doit être égale à la distance entre l’épaule et la surface de l’eau, la ligne d’eau du canoë. Cette mesure évite toute supputation concernant la hauteur d’assise, qu’elle soit haute ou basse.

En-dehors de l’eau, on peut déterminer une longueur approximative en s’asseyant sur une surface dure et en mesurant la distance entre l’assise et le menton. On ajoute à cette distance la  mesure faite entre le haut du siège du canoë jusqu’à la ligne d’eau théorique (+/- 15cm). Mais à quoi bon être approximatif puisqu’on peut faire la mesure comme décrite plus haut ? Connaissant cette mesure, il faut y ajouter la longueur de la pale pour savoir la longueur totale de la pagaie. Si l’on prend les pagaies Grey Owl comme exemple et une longueur de manche mesurée de 32”, l’acheteur aura le choix entre les modèles 50” Touring Bent Shaft, 54” Voyageur ou 56” Chieftain. Trois différentes longueurs totales pour une même longueur de manche en fonction du modèle et de la forme de la pale! Cerise sur le gâteau : si l’on choisit une pale en queue de loutre, il faut prendre une mesure au-dessus, car la pale est longue et aussi très effilée vers la pointe.

Enfin, il y a une troisième méthode de mesure : tenez-vous debout, étendez un bras à l’horizontale et faites mesurer la distance sol-main. Vous obtenez ainsi la longueur totale de la pagaie. Cette mesure prend en compte la taille de la personne et non pas la hauteur du tronc ! Mon épouse et moi avons employé les trois méthodes pour voir si les résultats concordaient. Ils l’étaient ! Ils l’étaient, parce que nous avons tous deux une morphologie normale, standard. Il est certain que cette troisième méthode donnera de fausses valeurs pour quelqu’un qui a de longues jambes par rapport au tronc ou vice-versa.

Outrigger

L’outrigger, le balancier, le stabilisateur, le pontoon augmente la stabilité et empêche de chavirer. La pirogue à balancier par exemple est le principal voilier du Pacifique et de l'océan Indien, de construction peu onéreuse, avec un minimum d'outils. De très nombreuses variantes régionales en font sans doute le voilier le plus répandu. Le balancier est souvent un simple tronc de bois léger de faible diamètre. Sur les embarcations modernes, les balanciers sont en matière plastique ou gonflables (image), maintenus par une ou deux traverses et habituellement de chaque côté du canoë.

Avirons

Faire de l’aviron avec un canoë ! Quelle splendide perspective ! J’aurais adoré faire du skiff sur le canal avec un de ces bateaux anglais en bois, taillé pour la vitesse. Le fait de pouvoir transformer mon canoë en canot – notez le jeu de mots – me comble

Voile

Je n’ai jamais fait de la voile et je le regrette bien. Apprenant qu’un canoë acceptait un kit de voile, j’ai commandé dare-dare le livre Learning to sail de l’école de voile de Annapolis, écrit par Goodman et Brodie. Ce sera pour l’année prochaine.
 







Un canoë se transforme très facilement en canoë à voile par l’adjonction d’un mat, d’une bôme, d’une voile, de deux dérives, de deux stabilisateurs et d’un gouvernail (une pagaie). La voile peut être triangulaire (voile latine) ou carrée (voile au tiers et dérivés : voile à livarde, voile à cornes), d’une surface de 3,5 à 4,5m2. Des stabilisateurs et des dérives sont indispensables !

Moteur

Chaque canoë, que ce soit un modèle symétrique ou non, accepte un support moteur. Les modèles avec tableau arrière sont conçus spécialement pour cela. Il supporte un moteur hors-bord à arbre court de 2 à 3CV. Aux autres il faut adjoindre une barre transversale avec un support moteur. Celui-ci accepte un poids d’environ 12 à 13kg en moyenne, c’est-à-dire le poids d’un moteur électrique (Torqueedo Travel 503S à batterie intégrée, la référence en la matière, mais onéreux) ou de faible cylindrée (2CV). Oubliez les Yamaha et Minn Kota qui fonctionnent avec une batterie séparée. Le dernier n'a qu'un seul modèle pour eau salée. Ici aussi, des stabilisateurs sont indispensables.

ACCESSOIRES UTILES

Chariot de transport

Chariot Linder pliable
Un chariot de transport est un accessoire indispensable. Il permet de transporter un canoë sans fatigue jusqu’à l’eau. Il en existe de toutes sortes, pliables ou non, en aluminium, avec petites roues en caoutchouc dur ou avec de plus grosses roues gonflables.Ces dernières permettent de franchir plus facilement galets et sable. Ils coutent en moyenne une centaine d’Euro. Les chariots en aluminium de chez Linder, pliable et fixe, sont spécialement adaptés aux canoës en aluminium qui ont une quille sur toute la longueur. Ils sont superbes, pèsent 6kg, supportent une charge de 50kg et coûtent une fortune (355 et 395€ !).
Pour 20 balles, vous pouvez très facilement en fabriquer un vous-même avec des tubes de PVC de 40mm de diamètre. Il vous faut pour cela un minimum d’outillage : une scie à onglet pour couper le tube, un sèche-cheveux pour rendre malléable le bout d’un tube afin de pouvoir y introduire un autre, de la colle pour PVC, une tige filetée dont le diamètre dépend du diamètre de l’axe des roues, écrous et rondelles correspondantes, de quoi faire des trous (foreuse ou chignole), un tube de mousse compensée pour recouvrir les tubes sur lesquels repose le canoë. La largueur du chariot sera fonction de la largueur du canoë ; la hauteur d’environ 40 à 50cm. La tige filetée peut aisément être remplacée par une tige non filetée, pour autant que vous puissiez y forer un trou aux deux bouts pour y introduire une goupille qui retiendra la roue. Comme il faut une foreuse sur colonne pour ce faire, que tout le monde n’en possède pas une, il y a une alternative bien plus facile : la mise en place d’une rondelle crantée de maintien.
Jettez un coup d’œil sur le site suivant : http://palmettokayakfishing.blogspot.gr/2011/04/diy-bulletproof-kayak-cart-build.html Il n’est pas nécessaire de connaître l’anglais pour le comprendre, les images parlent d’elles-mêmes.

Sac ou tonneau étanche

Un sac ou un tonneau étanche est indispensable. On y mettra des vêtements secs, sa bouteille d’eau ou son thermos, son téléphone cellulaire, l’appareil photo et ses clefs de voiture dans de petits sacs étanches séparés. Il sera solidement arrimé à l’avant pour faire contrepoids quand on navigue seul, à la barre transversale du milieu lorsqu’on est à deux. Le tonneau est sympathique, donne l’image du grand baroudeur, permet d’emmener une tonne d’objets pour faire du canoë-camping, mais le sac étanche est bien plus pratique pour la ballade.

Cordages, manilles & co.

On n’a jamais assez de cordes, ni à son arc, ni dans une embarcation. Elles sont utiles pour tout. Quelques manilles en acier inoxydables, en fonction de ce qu’on veut en faire, y compris tout autre accessoire utile termineront la panoplie.

Ancre & chaine

Une ancre, chaine et corde ne sont pas vraiment nécessaires sur un canoë, sauf si on est pêcheur ou si on veut s’attarder pour admirer le paysage ou prendre une photo. Personnellement, je ne veux pas m’en passer, car les petites criques crétoises sont la plupart du temps tapissées de galets, sur lesquels je ne veux pas tirer mon canoë. Je préfère le laisser un peu au large et me mettre à l’eau pour rejoindre la terre.
Un canoë, quelle que soit sa longueur ou son poids, ne demande pas plus qu’une ancre de 2kg, 3m de chaine d’un diamètre de 5mm et une dizaine de mètres de corde de 6mm d’épaisseur, le tout soigneusement remisé dans un petit bac en plastique dur, solidement attaché à l’avant du canoë.
Certains choisiront une ancre grappin, qui se replie et ne prend que peu de place. Je la déteste ! Elle ne met le grappin sur rien et s’accroche à tout. Mon ancre préférée est l’ancre Britany, laquelle a toujours une bonne accroche et qui se relève toujours facilement, même lorsqu’elle se glisse sous un gros rocher. Une petite cordelette d’appoint, attachée à la traverse de l’embase permet de la replier et de la soulever par le bout. Ancre, chaine et corde sont reliés avec des attaches-tournantes et des manilles.

Couteau

Le couteau est un accessoire indispensable ! En principe, il faudrait même l’avoir pendu à son cou, là où il est immédiatement accessible. C’est un truc employé par les marins et plaisanciers dont le voilier comporte des cordages dans tous les sens, cordages dans lesquels ils peuvent être retenus lorsque l’embarcation chavire. Le couteau a sauvé plus d’un de la noyade.
Il est moins vital dans un canoë que sur un voilier, mais comme amateur de couteau, je ne pourrais pas m’en passer, d’autant plus qu’un vrai couteau pliable de marin, en acier inoxydable, est un vrai bijou. Il comporte souvent un épissoir (servant a écarter les torons d'un cordage toronné) et/ou un démanilleur (permettant de dévisser le manillon) pour vous donner le goût du matelotage. Comme alternative, un outil multifonctions de chez Victorinox, Leatherman ou Gerber vous permettra en plus d’ouvrir une bonne bouteille, de visser, trancher, scier, pincer et que sais-je encore. Le mien, un Victorinox acheté en Suisse en 1999, ne me quitte jamais (sauf en avion, alors il est dans ma valise)!

Gilet d’aide à la flottabilité ou gilet de sauvetage

Il ne faut pas confondre gilet de sauvetage et gilet d’aide à la flottabilité. Ces derniers aident seulement à la flottabilité et nécessitent de savoir nager, tandis que les gilets de sauvetage permettent le retournement de la personne sur le dos, pour qu’elle puisse respirer si elle se retrouve inconsciente. Il existe deux types de gilets de sauvetage : les mousses et les gonflables.
Un gilet d’aide à la flottabilité diminue le risque de noyade, il ne garantit pas le sauvetage. Il est destiné aux personnes sachant bien nager et se trouvant à proximité d’une berge et du rivage, ou disposant d’une aide et de secours à proximité. Son utilité est réduite en eaux agités, il ne peut pas protéger l’utilisateur longtemps et nécessite une participation active.
Entrainez-vous à utiliser votre gilet d'aide à la flottabilité à l’eau au moins une fois par an pour déterminer qu’il fournit toujours un moyen de flottaison adéquat.
Il faut apprendre à l’enfant à flotter avec son aide à la flottabilité pour lui faire comprendre son utilité et son mode de fonctionnement. Pour les personnes ne sachant pas nager ou en bas âge il est nécessaire de porter un gilet de sauvetage (norme minimale : 100 Newtons).
Pour choisir son gilet, deux critères sont importants, la sécurité et le confort.
La sécurité
En  voile légère et en canoë-kayak la réglementation impose que chaque personne à bord dispose d’un équipement individuel de flottabilité. Avec une valeur de flottabilité minimale de 50 Newtons pour la voile légère et 70 Newtons pour le canoë-kayak.
Choisissez le gilet d'aide à la flottabilité en fonction de votre poids, un gilet de mauvaise taille pourrait entraver son efficacité.
Votre gilet d’aide à la flottabilité doit porter le marquage CE. Le gilet répond à la norme ISO 12402-5.(pour les 50 à 70 N, flottabilité exprimée en Newton.)
A savoir : 10 Newtons correspondent à 1,01 kg force de flottabilité.  Ne pas oublier de mettre la sous-cutale si votre gilet en dispose.Il doit être suffisamment serré à la taille pour ne pas remonter sous les aisselles en cas de dessalage (retournement de l'embarcation).Les gilets de 70 N doivent être utilisés en eaux vives par la FFCK pour la pratique du kayak, ils offrent une meilleure flottabilité.
Le confort
N’oubliez pas de tester votre matériel en condition !
Les gilets offrent un confort et une liberté de mouvements différente en fonction des modèles :
Ceux qui s’ouvrent : Grâce à une fermeture à glissière ou encore avec des attaches en plastiques, ce type de gilet est facile à porter, attention aux fermetures éclairs, ils peuvent se gripper (eau de mer, sable). Pensez à bien rincer votre gilet !
Ceux qui s’enfilent : On les appelle gilets plastron, ils sont facile à enfiler et offrent une grande liberté de mouvement au niveau des bras.
Ceux à poches : permettent de pouvoir emporter des instruments de signalisation (sifflet, miroir réfléchissant) ou des accessoires comme un appareil photo dans une pochette étanche.
Ceux en néoprène : offrent une liberté de mouvement totale et se font oublier grâce à sa coupe près du corps. Il faut savoir que le gilet néoprène est un peu plus lourd que la mousse lorsqu’il est imbibé d’eau.
Ceux qui se portent aussi sur terre : Les vestes IZEBER réversibles (noir/orange).
Izeber
Elles offrent une liberté de mouvement, une aide à la flottabilité respectant la norme 50 N, une isolation thermique comme une veste classique et un look citadin.
Astuce : ne pas oublier la garcette (corde de sécurité) reliant chaque objet à votre gilet afin de ne pas les perdre !
Si vous emmenez un chien, il est impératif de lui mettre un gilet de sauvetage. Il sera attaché au canoë à l’aide d’une longe flottante de 5m environ. Nos 4 nôtres chiens ont tous quasi la même taille, ce qui nous a permis de n’en acheter qu’un pour tous, le modèle Lifeguard de la marque finlandaise Hurtta, employé par les garde-côtes finlandais. Non-Stop Dogwear, Ezy Dog, Ruffwear, Julius K9, sont d’autres marques réputées. À noter qu’en allemand on parle non pas de gilet de sauvetage pour chien, mais bien de « gilet de natation » et en anglais le terme est life jacket.
Dès que le chien comprendra que le gilet lui assure une meilleure flottabilité lorsqu’il nage, qu’il doit faire moins d’effort pour surnager, qu’il peut nager plus longtemps pour le même effort, il en redemandera. Si c’est un chien d’eau, un chien qui adore l’eau, vous pourriez même lui apprendre à faire du canoë-jöring, tout comme le bike-jöring, le ski-jöring et bien d’autres activités sportives canines.

Vêtements

Pour l’été et les contrées chaudes : crême solaire (!), lunettes de soleil, chapeau, gants (de plongée), veste de plongée ou maillot (de surf ou autre, remplace le gilet de sauvetage), chaussons en néoprène ; anorak ou veste de protection contre la pluie ou le vent pour les journées moins agréables.

Porte-bagages / Galerie de toit

Ne cherchez pas midi à quatorze heures et visitez le site de la firme suédoise Thule (http://www.thule.com/fr-fr/fr). Elle offre une galerie de toit adapté à chaque marque et modèle de voiture et une foule d’accessoires pour sports nautiques et autres. Elle avait 3 types de barres, métallique (Square Bar), aluminium profilé (Wing Bar) et professionnelle (Pro Bar), auxquels s’ajoute depuis peu une barre en aluminium extensible (Slide Bar), parfait pour faciliter le chargement d’un canoë ou d’un kayak.

Remorque

La remorque permet un chargement aisé, mais pèche par son encombrement et son prix d’achat. Elle devient incontournable lorsque l’on possède deux ou plusieurs embarcations ou lorsque l’on veut transporter en sus un ou plusieurs vélos ou d’autres objets encombrants. Pourquoi ne sommes-nous pas nés Américains pour avoir accès à tout ce qu’ils offrent ? Des remorques en kit pour canoë-kayaks en aluminium, livrables gratuitement dans les 48 États ! http://www.trailex.com/sut.cfm et https://www.google.com/search?q=canoe+trailer&hl=en&biw=1366&bih=601&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiPraGWtczMAhXCuRQKHVhwC0EQ_AUIBygC

Je conseille vivement à tous ceux qui veulent acquérir un canoë d'envisager l'achat d'un camionette à chassis long ou mieux encore, d'un semi-remorque... 

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